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Sophie veut sauver la France / roman-feuilleton

Après avoir publié chez Flammarion Sophie à Cannes et Sophie au Flore, suivis deux ans plus tard par Sophie a les boules et Sophie à Saint-Tropez, avant la parution de mon prochain roman en mars 2021, j'ai eu envie de m'essayer au roman-feuilleton en vous proposant chaque jour quelques pages d'une nouvelle aventure de Sophie qui, ayant mal à son pays qu'elle considère comme le plus beau du monde, désire sauver la France. Comme le titrait Figaro Madame, Entre Rastignac et Madame Bovary, il y a Sophie. Sophie est comme Tintin, elle ne vieillira jamais. Elle aura toujours 40 ans et à chaque début d'histoire, fragilisée par une rupture amoureuse, désire enfin donner du sens à sa vie.

Sophie veut sauver la France

1

Sophie ne sait plus, ne comprend plus. Hier encore, son plus vieux copain, qu’elle a croisé rue d’Antibes, a tendu son poing pour lui dire bonjour.

— Et la prochaine fois, ton poing, tu me le fous sur la figure ?

— C’est comme ça qu’on fait aujourd’hui.

— C’est qui on ?

— Ben, tout le monde.

— Je ne connais pas tout le monde, répond Sophie, mais, toi, je te connais, et depuis le lycée, on s’est même roulés des pelles pendant presque une année, alors soit tu m’embrasses, soit tu me fais coucou de la main ou tu m’envoies un bisou en l’air, mais je ne veux pas de ton poing, c’est méga agressif, je ne suis pas un rappeur, à part ça, comment vas-tu ?

— Mal.

— Oh, je suis désolée, qu’est-ce qu’il t’arrive ?

— Avec tout ce qu’on entend aux infos, c’est angoissant.

— Tu m’as fait peur, je croyais qu’il t’était arrivé quelque chose. Éteins ta télé, tu iras mieux, sourit Sophie.

— J'ai besoin de me tenir au courant.

— Te tenir au courant de quoi ?

— De ce qu’il se passe dans le monde.

— Parce que, toi, tu sais ce qu’il se passe dans le monde ?

— Oui, c’est important, pas pour toi ?

— Si, mais à mon niveau, j'essaye surtout de me concentrer sur ce qu’il se passe dans ma rue, dans mon quartier, dans ma ville, d’ailleurs comment va ta maman ?

— Tu sais, en ce moment, dans les Ephad, la situation est compliquée.

— Parce que ta maman est dans un Ephad ? manque de s’étouffer Sophie. Je ne voudrais pas faire d’impair, ça fait tellement longtemps que je ne t’ai pas vu, mais tu habites toujours dans la sublime maison de tes parents à la Californie ?

— Bien sûr !

— Avec tout l’argent qu’ils t’ont donné, tu as largement de quoi garder ta mère chez toi, il te suffit d'embaucher deux personnes qui feront le relais, tu lui dois bien ça, en plus, elle a les moyens de les payer.

— Ma femme ne veut pas.

— Change de femme, éclate de rire Sophie, et garde ta maman chez toi. Elle était tellement belle et digne, ta mère, qu’elle doit détester l’idée de finir sa vie dans un Ehpad.

— C’est pour ça que je n’aurais jamais pu t’épouser, Sophie, pourtant Dieu sait que j’ai été amoureux de toi, mais plus jeune, déjà, tu étais ingérable.

— Parce que c’est être ingérable que de garder sa mère chez soi, s'énerve Sophie, on n’a vraiment pas les mêmes valeurs, je t'assure que si j’avais la chance d’avoir encore mes parents, ils seraient bien au chaud chez moi, et je te signale qu’il n’a jamais été question qu’on se marie.

Sophie n’a pas le temps de lui confier que, depuis un an, elle héberge dans sa vieille maison le beau-père et le demi-frère de Julien, l’homme avec lequel elle partage sa vie depuis dix ans, que son copain de lycée enchaîne.

— Même aujourd’hui tu es encore ingérable, regarde la façon dont tu portes ton masque, ça ne m’étonnerait pas que tu sois anti-masques.

— Je suis anti-rien du tout, rit Sophie.

— Alors mets-le bien sur ton nez et arrête de le soulever tout le temps pour me parler.

— Tu as peur de quoi, mon chaton ?

À suivre...

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Sophie à Ramatuelle... ou... en route vers la révolution paysanne...
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Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Cap-Taillat - Maison des Douaniers

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Cap-Taillat - Maison des Douaniers

J'ai 20 ans. Je fais toutes sortes de boulot depuis l'âge de 12 ans. J'ai quitté Besançon et Monaco, et je travaille depuis neuf mois chez Daniel Crémieux, une boutique pour hommes, rue Marbeuf, à Paris. Le mois de juin arrive. Mon frère aîné Max me propose de faire un aller-retour avec lui, en voiture, à Saint-Tropez pour voir un certain Patrice de Colmont qu'il avait rencontré l'année d'avant à Porto-Cervo lorsque celui-ci avait débarqué dans le port sarde qui abritait toute la jet-set afin de convaincre les propriétaires de Maxis (voiliers de 24 mètres appartenant à des milliardaires qui ne régataient qu'entre eux, pour la journée, autour de triangles olympiques,  et dans les plus beaux endroits du monde, avec 24 équipiers à bord, tous des marins hors pair. Max était skipper sur l'un d'eux) de participer à la course de la Nioulargue qu'il venait de créer. Nous arrivons à 17 h au Club 55. Patrice s'installe avec nous à une table. Les deux parlent bateaux et faisabilité. Au moment de partir, je dis à Patrice :

- C'est très joli chez vous, je viendrai bien travailler juillet, août. L'été dernier, j'ai été serveuse pendant le mois d'août chez votre voisin, à la plage du Planteur.

Si seulement j'avais eu la capacité de lui dire que durant ce même mois d'août, je m'étais fait violer pas très loin de là. Il pleuvait. On nous avait donné notre journée. J'ai fait du stop pour aller voir ma mère à Cap-d'Ail. Le chauffeur s'est éloigné de la route du bord de mer pour prendre, soi-disant, un raccourci à cause des embouteillages. En haut d'une colline, il a arrêté la voiture dans un endroit désert, et s'est jetée sur moi en pointant un cran d'arrêt sur ma gorge. Puis il m'a poussée de sa voiture en me disant que j'étais trop conne, que si j'avais été gentille, il m'aurait acheté pleins d'habits et m'aurait offert un grand coiffeur. Je suis rentrée à pied et en bus. Je n'en ai parlé à personne. Je n'ai pas porté plainte non plus. Je me sentais sale, honteuse et stupide. C'est de ma faute, je répétais en larmes sous la douche du bungalow où j'étais logée sur la plage de Pampelonne, pendant que j'essayais de me laver de cette humiliation.

- Avec plaisir, me répond Patrice, mais l'année prochaine, mon équipe est complète pour la saison.

N'ayant aucune envie d'attendre un an, je ne savais pas (et ne sais toujours pas d'ailleurs) me projeter au-delà d'un mois, j'ai insisté :

- Vous savez quoi, réfléchissez à ma proposition et je vous rappelle la semaine prochaine.

La semaine prochaine, je l'appelle :

- J'ai réfléchi, me répond Patrice, oui, je vous embauche tous les matins, vous mettrez les nappes sur les tables et ferez les bouquets.

- Ah non, ce n'est pas possible, je lui dis, j'ai besoin de travailler à temps complet, je suis pauvre, je dois gagner ma vie, et puis je vais quoi faire de mes après-midis, j'ai horreur de rester sur la plage quand il fait chaud.

- Bon, fait Patrice, rappelez-moi demain, je vais chercher une solution.

Le lendemain :

- Coucou, c'est moi ! je fais gaiement.

- Coucou, me répond Patrice aussi gaiement. Voilà j'ai trouvé une solution. J'avais un restaurant avec mon frère que nous venons de vendre. J'ai parlé aux nouveaux propriétaires qui sont d'accord pour vous embaucher le soir. Ainsi vous travaillez chez moi le matin et chez eux le soir.

- Ah non, ce n'est pas possible, je vais faire quoi dans la journée, je vous l'ai dit, j'ai horreur d'être sur la plage quand il fait chaud, et puis si je travaille chez eux le soir, je vais être fatiguée le matin chez vous, non, il me faut un travail à temps complet.

- Alors, venez chez moi, acquiesce Patrice, je vous embauche à plein temps.

Deux semaines plus tard, je commence mon travail au Club 55, au bar du restaurant. Chaque jour, Patrice me demande de déjeuner à sa table et pas avec les autres employés. Il me parle beaucoup. Je l'écoute en attendant avec impatience la fin du repas pour pouvoir aller me baigner avant de reprendre mon service. Je me baignais chaque jour avant et après mon travail. C'était très gai. Un soir, un anniversaire est organisé pour un client. Une fois que tous les invités et serveurs sont partis, Patrice, lui, ne part pas.

- Tu sais, je lui dis, tu n'es pas obligé d'attendre que l'on s'en aille, regarde, j'ai organisé près du bar un grand lit avec des draps, une couverture et des matelas. Avec Frédéric,on va dormir là. Frédéric était homosexuel et travaillait avec moi au bar. Patrice me regarde, les yeux remplis d'admiration.

- C'est toi qui as raison, me dit-il, tu as tout compris de la vie, c'est le plus beau lit qui soit.

- Tu veux dormir avec nous ?

- Oui.

- D'accord, mais avant, je vais nous préparer une omelette.

Nous avons soupé tous les trois à 2 heures du matin au milieu du Club éclairé par la lune, c'était féérique, je suis toute jeune et heureuse d'avoir su créer ce moment exceptionnel avec ces deux bonnes personnes autour de moi. Je suis heureuse mais je n'ai pas la capacité de comprendre que je suis amoureuse. Puis j'ai emmené Patrice et Frédéric se baigner. J'ai toujours besoin et envie de me baigner. Été comme hiver. Patrice s'est mis tout nu. Moi aussi du coup. Frédéric, je ne me souviens plus. Dix minutes plus tard, je m'endormais entre Frédéric et Patrice. Le lendemain matin, à 7 heures, les plagistes défilaient devant nous :

- Regardez, chut, il y a le patron qui dort avec Sylvie.

Il y a quelques mois, j'ai revu Frédéric durant cet été 2020. Il me rappelle ce souvenir.

- Tu ne savais pas que Patrice était amoureux de toi ? me demande-t-il, étonné.

- Non.

- Pourtant, au Club, tout le monde le savait.

- Sauf moi.

J'avais 20 ans. J'étais brisée par les abus que j'avais subis enfant (ce n'était pas mon papa qui était un être merveilleux), et par le viol de l'année auparavant. Je n'avais pas la capacité de comprendre que Patrice était tombé amoureux de moi en me voyant, et encore moins de comprendre que moi aussi j'étais également tombée amoureuse de lui. J'étais une jeune femme brisée qui ne savait que fuir l'amour. Je ne savais que fuir l'amour et continuer de me briser en me faisant mal.

Sylvie bourgeois Harel

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - Les voyageurs sans trace - Salle Albert Raphaël - Ramatuelle

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - Les voyageurs sans trace - Salle Albert Raphaël - Ramatuelle

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - Le Club 55 - @ Gilles Bensimon

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Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Le Club 55 - Tee-shirt de Richard Poppitti que j'ai customisé

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Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Château de La Mole - Mars 2020

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Château de La Mole - Mars 2020

Sylvie Bourgeois Harel - écrivain - Le club 55 - Ramatuelle - Pampelonne - Janvier 2021

Sylvie Bourgeois Harel - écrivain - Le club 55 - Ramatuelle - Pampelonne - Janvier 2021

Sylvie Bourgeois Patrice de Colmont Le Club 55 Ramatuelle Pampelonne

Sylvie Bourgeois Patrice de Colmont Le Club 55 Ramatuelle Pampelonne

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Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline - Le Tropézien

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline - Le Tropézien

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Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel et Marcelline l'aubergine dans Pharmavie - Interview par France Subervie

Sylvie Bourgeois Harel et Marcelline l'aubergine dans Pharmavie - Interview par France Subervie

Sylvie Bourgeois Harel et Marcelline l'aubergine dans Pharmavie - Interview par France Subervie

Sylvie Bourgeois Harel et Marcelline l'aubergine dans Pharmavie - Interview par France Subervie

Un article de France Subervie pour Pharmavie, mars 2019, mensuel destiné aux pharmacies.

Sylvie Bourgeois Harel et Marcelline l'aubergine dans Pharmavie - Interview par France Subervie

Sylvie Bourgeois Harel et Marcelline l'aubergine dans Pharmavie - Interview par France Subervie

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Pastis - La Ferme des Bouis - Ramatuelle

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Pastis - La Ferme des Bouis - Ramatuelle

Marcelline l'aubergine et Sylvie Bourgeois Harel au château de La Mole - Var

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Patrice de Colmont répond à Marcelline - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline - Patrice de Colmont - Le Club 55 - Lumière du Sud - Les Salins - Raymond Viala - L'Escalet - Cap Taillat

Le Monde - Pollution aux hydrocarbures dans le Golfe de Saint-Tropez

Le Monde - Pollution aux hydrocarbures dans le Golfe de Saint-Tropez

Marcelline l'aubergine -Raymond Viala - Cen Paca - L'Escalet - Cap Taillat

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Le Club 55

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Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline - Patrice de Colmont - Le Club 55 - Lumière du Sud - Les Salins - Raymond Viala - L'Escalet - Cap Taillat - Cen Paca

Le monde - Pollution aux hydrocarbures dans le Golfe de Saint-Tropez

Le monde - Pollution aux hydrocarbures dans le Golfe de Saint-Tropez

Marcelline l'aubergine - Raymond Viala - Cen Paca - L'Escalet - Cap Taillat

Marcelline et Patrice de Colmont - Le Club 55 - novembre 2018

Marcelline et Patrice de Colmont - Le Club 55 - novembre 2018

Marcelline et Sylvie Bourgeois Harel - Le Club 55 - novembre 2018

Marcelline et Sylvie Bourgeois Harel - Le Club 55 - novembre 2018

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Le Club 55 - Ramatuelle - Pampelonne

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Le Club 55 - Ramatuelle - Pampelonne

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Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Paul Watson- Le Club 55

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Paul Watson- Le Club 55

Patrice de Colmont - Marcelline l'aubergine - Sylvie Bourgeois Harel - Le Club 55 - Anniversaire

Patrice de Colmont - Marcelline l'aubergine - Sylvie Bourgeois Harel - Le Club 55 - Anniversaire

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Ferme des Bouis - Ferme du Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Ferme des Bouis - Ferme du Club 55

Elsa Pataky - Sylvie Bourgeois Harel

Elsa Pataky - Sylvie Bourgeois Harel

Sylvie Bourgeois Harel

Sylvie Bourgeois Harel

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - Le Club 55

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois - Le Club 55

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Pierre Rabhi - Le Club 55 - Club 55 Cup

Sylvie Bourgeois Harel - Pierre Rabhi - Le Club 55 - Club 55 Cup

Patrice de Colmont - Marcelline l'aubergine - Le Club 55 - Pampelonne - Ramatuelle

Patrice de Colmont - Marcelline l'aubergine - Le Club 55 - Pampelonne - Ramatuelle

Patrice de Colmont, au Club 55, raconte la pollution aux hydrocarbures arrivées sur la plage de Pampelonne à Ramatuelle en octobre 2018.

Patrice de Colmont, au Club 55, raconte à Marcelline comment il choisit ses produits pour son restaurant de Ramatuelle sur la plage de Pampelonne.

Patrice de Colmont, au Club 55, explique à Marcelline l'importance de l'herbier de Posidonie pour lutter contre l'érosion sur la plage de Pampelonne à Ramatuelle.

Marcelline découvre le Club 55, propriété de Patrice de Colmont et de sa soeur Véronique de Colmont, partenaire de sa chaîne YouTube Marcelline l'aubergine afin de parler de la nature.

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Le Club 55 - Partenaire de Marcelline l'aubergine

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Le Club 55 - Partenaire de Marcelline l'aubergine

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Le Club 55 - YouTube

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline l'aubergine - Le Club 55 - YouTube

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Sylvie Bourgeois - Château de La Mole - Patrice de Colmont

Sylvie Bourgeois - Château de La Mole - Patrice de Colmont

Page 77 (extrait)... — Tu sais, dit Sophie à Géraldine, dépitée, souvent ce qui plaît aux hommes, c’est notre disponibilité. Regarde Laurent, il a couché pendant deux ans avec son assistante. Pourquoi ? Parce qu’il était un gros bourrin avec une sexualité de gros bourrin qui avait besoin de se vider les couilles régulièrement, ce qu’il ne faisait plus depuis longtemps avec bobonne. Et comme son assistante était là avec son vagin grand ouvert prêt à accueillir le puissant businessman, persuadée que la réussite professionnelle de Laurent déteindrait sur sa pauvre petite vie de merde, rêvant de tomber enceinte pour toucher du fric, il a sauté dedans. Je me demande comment il a pu coucher avec cette nana qui ne ressemble à rien, ou alors à un camion, ajoute Sophie, énervée, face à Géraldine qui ne peut pas placer un mot. En même temps, continue-t-elle sur sa lancée, c’est aussi bien qu’il ait couché avec cette fille dont il ne pouvait pas tomber amoureux, parce que s’il était sorti avec une femme comme moi, il aurait divorcé pour vivre avec elle, il aurait été heureux et je n’aurais jamais pu le récupérer. Et si je l’appelais ?...

 

Page 78 (extrait)...

— Regarde qui est là ! L’architecte ! Viens, on va boire un verre avec lui, propose Géraldine avec tact et fermeté pour calmer Sophie. Tu as raison, il est vraiment mignon. Je te laisse faire le boulot pour le brancher avec moi, ajoute-t-elle en se redonnant un coup de brosse dans ses cheveux noirs ondulés, avant de se diriger droit sur Gaspard qui hurle :

 

— Il y a trop de sexes où je veux habiter pour me limiter à un seul endroit, explique-t-il d’une voix forcée qui trahit son état d’ébriété. Tu comprends, Francesco, chaque nouvelle fille que je rencontre est une maison dans laquelle je veux loger mon intimité. Je t’assure, l’homme n’a rien inventé de mieux que le corps de la femme comme habitation. C’est la maison idéale ! Je rentre me coucher par son petit trou. Je réfléchis entre ses seins. Je crée entre ses reins. Je dessine sur ses fesses. Je construis entre ses cuisses ! Et avant de la quitter, je nidifie sa chatoune.

 

Apercevant Sophie qui le regarde horrifiée à l’entrée du café, il passe devant Géraldine sans la voir alors qu’elle s’apprêtait à lui faire la bise, et saisit Sophie dans un grand câlin pour l’entraîner à l’intérieur.

 

— Viens, ma petite colombe ! Je te paye un canon, dit-il en levant son verre.

 

Sylvie Bourgeois Harel dans le Tropézien

Sylvie Bourgeois Harel dans le Tropézien

Sylvie Bourgeois Harel - Roman Sophie à Saint-Tropez

Sylvie Bourgeois Harel - Roman Sophie à Saint-Tropez

Patrice de Colmont, Sylvie Bourgeois, Paul Watson au Club 55 à Ramatuelle pour Le Tropézien

Patrice de Colmont, Sylvie Bourgeois, Paul Watson au Club 55 à Ramatuelle pour Le Tropézien

Sylvie Bourgeois Harel au restaurant le Quai des Artistes à Moanco

Sylvie Bourgeois Harel au restaurant le Quai des Artistes à Moanco

Sylvie Bourgeois Harel en dédicace à l'hôtel de Paris à Saint-Tropez

Sylvie Bourgeois Harel en dédicace à l'hôtel de Paris à Saint-Tropez

Lecture de Manoëlle Gaillard

La dame bleue- nouvelle lue par Marcelline - Brèves enfances - Au diable vauvert

Sylvie Bourgeois harel

henri - nouvelle lue par Alain Guillo - Brèves enfances - Au diable vauvert

Mon papa est curé - nouvelle lue par François Berland - Brèves enfances - Au diable vauvert

Prison - nouvelle lue par François Berland - Brèves enfances - Au diable vauvert

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Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Club 55

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Club 55

Patrice de Colmont, un prince paysan à Pampelonne

du Club 55 au Château de la Mole

par Sylvie Bourgeois Harel pour le magazine américain Maxim

(détenu par Sardar Biglari, propriétaire de  Steak and Shake)

 

Tout a commencé en 1947, lorsque le père de Patrice, Bernard de Colmont (qui fut le premier occidental à entrer en contact avec les Indiens Lacandons en 1935), tourne pour gagner un peu d’argent un documentaire à bord d'un pailebot, un bateau à voiles majorquin qui assure le transport des oranges en Méditerranée. Une tempête de mistral les oblige à s'abriter dans la baie de Pampelonne. Bernard, subjugué par la beauté des lieux qui étaient à l’époque déserts, décide de revenir avec sa famille. « N’est-ce pas l’endroit idéal ? » rétorque-t-il à ses amis du Club des Explorateurs avec lesquels il a voyagé dans le monde entier. « Il n’y a pas d'araignées, ni de serpents mortels, pas de requins, ni de lions, pas de choléra, ni de tsunami… et nous sommes en France, dans une démocratie. »

Après avoir occupé pendant plusieurs étés une cabane de pêcheurs sur la plage de Bonne terrasse, Bernard acquiert en 1954 deux parcelles de terrain au bord de la mer, à l'endroit où les Américains, sous les ordres du Général Patch, ont débarqué pour libérer la France. Sa femme Geneviève est furieuse que son mari qui vient de toucher un petit héritage ait acheté un bout de plage remplie de mines laissées par la guerre alors qu’elle n'a pas de quoi offrir des pull-overs neufs à leurs garçons de 9 et 6 ans. Mais elle aime son homme alors ils quittent la Haute-Savoie et s'installent pour vivre à l'année, sans eau, ni électricité, sous des tentes puis dans trois cabanes en bois que Bernard a dessinées et fabriquées.

Dès les beaux jours, leurs amis pique-niquent au cabanon. Très rapidement, Geneviève leur propose de s'occuper de l'intendance des repas. Un jour de 1955, l'équipe du film de Et Dieu créa la femme avec Brigitte Bardot, qui n'a que 19 ans et n'est pas encore une star, croit qu'il s'agit d'un restaurant et demande à Geneviève si elle peut leur faire la cuisine pour 80 personnes pendant trois semaines. Ça l'amuse terriblement. Elle aime les gens de talent. Pour preuve, elle voulait devenir aviateur, ses parents n'étant pas d'accord, elle a réussi à travailler (bénévolement) pour l'explorateur Paul-Émil Victor. Alors elle dit oui. Elle n’a pas de four. Peu importe ! Elle fait cuire les rôtis dans celui du boulanger. Le film terminé, Roger Vadim et Brigitte Bardot reviennent. Et amènent leurs amis, réalisateurs, comédiens, écrivains, chanteurs, tous les artistes de Saint-Germain-des-Près qui font le Saint-Tropez des années 50. Geneviève, issue de la grande bourgeoisie, n'est pas impressionnée. Le soir, on dîne, on danse, c’est l’endroit où il faut être. Mais tout le monde n’est pas admis. Le Club 55 est né.

Pendant ce temps, Patrice grandit dans, sur et sous l'eau. À 8 ans, son père l'émancipe de façon complice : « À ton âge, les jeunes Lacandons apprennent à fabriquer leurs arcs et flèches pour se nourrir, et bien, toi, fais la même chose ! » Après l'école, Patrice part sur sa ‘’cocotte’’, un joli petit dériveur en acajou, pêcher et dormir derrière le Cap Camarat à l'endroit où la Méditerranée est si transparente que les pierres sont bleues. À 15 ans, Patrice a un rêve : devenir paysan et châtelain comme son cousin de Montfort l'Amaury chez qui il travaille plutôt que d’aller au lycée, aucun prof ne pouvant remplacer le savoir de son père qui lui a tout appris. Mais la vie en décide autrement. Lorsque Patrice a 17 ans, Bernard est obligé de vendre l’une des deux parcelles afin de réunir l’argent nécessaire pour construire une « vraie » maison en pierres (qui est aujourd’hui celle sur laquelle le restaurant est adossé). Patrice ne supporte pas cette injustice. Pourquoi son père si brillant n’a pas les moyens de garder le lieu qu’il aime le plus au monde ? Le lieu de son enfance. Furieux, il part travailler à Paris. Mais sa mère atteinte d’un cancer décède. Son père ne s’en remet pas et tombe à son tour malade. Avant de mourir, il demande à Patrice de revenir. Patrice qui a alors 24 ans reprend avec son frère aîné Jean et leur jeune sœur Véronique le Club 55. Et l’ouvre sur l’extérieur, en restant cependant vigilant sur l’attitude des nouveaux clients qui, pour seul parrainage, doivent émettre des ondes positives.

Patrice tient à garder le même état d’esprit que celui de ses parents, c’est à dire un endroit où rien ne bouge, ni ne change, avec la même cuisine authentique et familiale que celle de sa mère, ratatouille, poisson sauvage grillé amené chaque matin par les pêcheurs locaux, feuilleté de Ramatuelle, et les mêmes principes :

Ici le client n’est pas le roi… parce qu’il est un ami et La cuisine n’est pas faite par le patron.

Très rapidement, le Club devient cosmopolite et le rendez-vous incontournable des rois, des stars, des hommes d’affaires ou d’état en vacances, mais aussi celui de Jack Nicholson, de Sylvester Stallone, de Bono, de Naomi Campbell, de Kate Moss, de Sarah Ferguson pour ne citer qu’eux. Ici, pas de paparazzi, juste un photographe attitré qui ne vend ses photos qu’aux personnes qui sont représentées dessus ! Patrice crée le mouvement et donne le rythme aux employés, impressionnante chorégraphie rodée au centimètre près afin que personne n’attende et soit accueilli comme à la maison. C’est ce qui fait le charme du Club 55 dont Patrice devient le Prince. Un Prince humble qui n’oublie jamais de s’amuser : un jour où deux clients font un pari sur la rapidité de leurs voiliers respectifs, d’emblée, il créée (en se souvenant de sa petite ‘’cocotte’’) une course de bateaux, la Nioulargue, qui devient le must des courses de Méditerranée.

Quelques années plus tard, Jean vend ses parts à Patrice. Le restaurant s’organise désormais pour servir des quantités importantes de repas. Quand on demande à Patrice combien exactement ? Il répond en souriant qu’ils sont dans du déraisonnable ! (en réalité jusqu’à 1000 couverts par jour). Puis il ajoute (toujours en souriant) que l’idée n’est pas de battre des records, mais de faire plaisir à toutes les personnes qui veulent venir déjeuner, comme avec les amis qui s’invitent et qui sont plus nombreux que prévus, on ne les met pas dehors, on se débrouille pour les asseoir et les nourrir.

Patrice construit le mobilier avec le bois flotté qui s’est échoué sur le sable après les tempêtes, et pose sur les tables des nappes bleues, douces et délavées (dans la même tonalité que les matelas de la plage), ainsi que des fleurs... bleues… Plus les matières ont vécu, plus elles respirent la joie de son passé de jeune garçon libre et aventurier, et lui indiquent qu’il peut continuer de vivre dans la mémoire de ses parents sans angoisse puisque rien n’a changé, plus Patrice est heureux. Il investit toute son énergie, sa passion, son temps, son amour des relations humaines dans le Club 55 qui ne désemplit pas et reste ouvert pratiquement toute l’année, excepté les trois mois d’hiver. Patrice est chaque jour au cœur de son restaurant. Il est le cœur du Club 55. Tout le monde l’appelle Patrice. L’embrasse. Lui serre la main. Lui explique sa dernière folie ou son divorce. Il se souvient de tout et de tous. Rit. Blague. Tout en apportant une chaise supplémentaire ou en servant une tarte tropézienne, il raconte le Bailli Pierre-André de Suffren ou le voyage de noces de ses parents qui ont descendu en kayak les fleuves Green et Colorado. Il lui arrive aussi parfois de se mettre en colère et de demander aux indélicats de ne plus revenir. L’endroit devient mythique. On se sent unique et privilégié d’avoir la possibilité d’y déjeuner. C’est le seul lieu où les clients remercient le patron en partant.

En 1993, il rachète enfin la parcelle que son père avait été obligé de vendre et construit des cabanons pour que les habitués puissent séjourner de façon aussi authentique que lui, enfant, sur la plage. Mais malgré sa réussite, son rêve de devenir paysan et châtelain ne le quitte pas. Il cherche des fermes dont les terres seraient intactes et n’auraient jamais été en contact avec les pesticides et autres semences modifiées. Partout. Même dans les Alpes de Haute-Provence. Jusqu’au jour où une famille lui propose d’acheter la ferme de leurs parents. Ils ne veulent la céder qu’à Patrice de Colmont car ils savent qu’avec lui, celle-ci ne changera jamais. Son rêve se réalise enfin, et dans des conditions idéales, la ferme des Bouis est située à cinq minutes du Club 55. Il y installe des chevaux, des ânes, des chèvres, des chiens, qui peuvent contempler, au travers des oliviers, le Cap Camarat, derrière lequel se trouvent ses belles pierres bleues.

Aux Bouis, il fait pousser un potager, des olives et des vignes, fait son vin, son huile et livre le Club 55 en légumes et fruits évidemment bios, toujours dans sa philosophie de faire le plus naturel possible : « Moins on s’éloigne de la nature, moins on se trompe » ajoute-t-il en vous fixant de ses yeux verts. Sur le menu, le label « bio » n’est mentionné nulle part. Patrice préfère éduquer en laissant à chacun la possibilité de découvrir et d’apprécier. En effet, ses clients séduits par la qualité et le goût délicieux des tomates ou radis de ses fameux paniers de crudités l’assaillent de questions. Alors, Patrice prend une grande inspiration et raconte le maraîchage sans tracteur mais avec des chevaux de trait, les semences reproductibles, le danger des OGM, la permaculture, le composte, la résilience écologique, l’influence de la lune, la vision holistique. Il est intarissable. L’idée de Patrice est de sensibiliser ses clients dont certains, financiers ou industriels, sont de gros acteurs de la pollution mondiale, à l’agroécologie, non pas en leur donnant des leçons, mais en leur montrant, par son expérience réussie de prince paysan, que c’est possible. Qu’il est possible de respecter la terre et l’humain. Alors pourquoi ne pas essayer ? les questionnent en silence ses yeux verts.

Son éthique prend une dimension supplémentaire lorsqu’il découvre en 2011 les mots du paysan écrivain philosophe Pierre Rabhi (dont l'actrice Marion Cotillard est proche) : « Il est temps de prendre conscience de notre inconscience. » « Enfin un homme qui pense comme moi ! » se dit Patrice en dévorant ses livres. Désireux de le rencontrer, il l’invite à donner une conférence sur sa plage. Trois jours plus tard, Pierre téléphone à Patrice : « Je sais que je suis capable de résoudre le problème de la faim dans le monde par l’agroécologie. J’aimerais que tu me rejoignes. » Depuis les deux hommes ont créé ensemble le Fonds de dotation Pierre Rabhi. Et Patrice lui a fait rencontrer Léonardo di Caprio. « Pierre, que pensez-vous des OGM ? » lui demande celui-ci. « C’est un crime contre l’humanité », répond Rabhi. « Alors nous allons pouvoir continuer notre conversation parce que je suis d’accord avec vous. » Une réflexion est en cours afin que les trois hommes avancent ensemble.

En mai 2015, Patrice, qui a toujours prôné la patience et la sagesse, concrétise le plus excitant de ses rêves : l’acquisition du Château de la Mole (où a grandi Antoine de Saint-Exupéry, l’auteur du Petit Prince). Le projet est de faire de cette demeure historique une « villa Médicis » de l’agroécologie pour susciter des rencontres et transmettre le savoir, ainsi qu’une ferme comme au XVIIIème siècle, dans le souci d’un écosystème naturel qui préserve la biodiversité.

Au printemps 2016, le potager est planté et trois mois plus tard, les premiers légumes fournissent le Club 55. En quantité impressionnante ! Qui a dit que le bio n’était pas rentable ?

À 20 heures, chaque soir, après douze heures de travail intenses, Patrice ferme la porte de son Club 55 et charge dans le coffre de sa voiture une centaine de kilos d’épluchures qu’il apporte à sa ferme des Bouis pour nourrir ses ânes et ses chevaux. Si on lui demande pourquoi il le fait lui-même, il répond d’un air étonné, presque amusé : « À quoi bon avoir des animaux si ce n’est pas pour les nourrir ? » Puis serein, il rejoint à une quinzaine de kilomètres de là son château de la Mole où l’attend le petit Prince qui, la nuit, l’inspire et lui souffle de…, mais chut, c’est leur secret. Un secret de Princes naturalistes prêts à toutes les bontés pour sauver l’humanité. 

Sylvie Bourgeois Harel

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - by Gilles Bensimon - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - by Gilles Bensimon - Le Club 55

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Paul Watson - Le Club 55

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Paul Watson - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Patrice de Colmont - Le Club 55

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois - Le Club 55 - Ramatuelle - Saint-Tropez

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois - Le Club 55 - Ramatuelle - Saint-Tropez

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Paul Watson - Le Club 55

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Paul Watson - Le Club 55

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Pierre Rabhi - Maurice Freund

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - Pierre Rabhi - Maurice Freund

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois - Le Club 55 - Saint-Tropez - Ramatuelle

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois - Le Club 55 - Saint-Tropez - Ramatuelle

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - J'aime ton mari (éditions ADORA) - Le Club 55 - Ramatuelle - Saint-Tropez

Patrice de Colmont - Sylvie Bourgeois Harel - J'aime ton mari (éditions ADORA) - Le Club 55 - Ramatuelle - Saint-Tropez

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline - Patrice de Colmont - Le Club 55

Sylvie Bourgeois Harel - Marcelline - Patrice de Colmont - Le Club 55

Patrice de Colmont - La Nioulargue - les Voiles de Saint-Tropez - Le Club 55

Patrice de Colmont - Marcelline l'aubergine - Château de La Mole

Patrice de Colmont - Marcelline l'aubergine - Château de La Mole

Château de La Mole - Patrice de Colmont - Marcelline - Sylvie Bourgeois

Sylvie Bourgeois - Patrice de Colmont - Le Club 55

Sylvie Bourgeois - Patrice de Colmont - Le Club 55

PATRICE DE COLMONT, UN PRINCE PAYSAN À PAMPELONNE
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