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BELLA LABÈQUE, LA REINE DES MASSAGES ANTI-RIDES DU VISAGE

Je souhaite beaucoup de succès à mon amie Bella Labèque qui vient d’ouvrir son nouvel Institut de Beauté au 70 rue Vaneau dans le 7ème arrondissement, à Paris, à deux pas du Bon Marché. Bella, qui est ingénieur chimiste de formation et diplômée de l'École de Cosmétologie de Moscou, est la reine des massages anti-rides du visage. 

 

Bella, qui détient une technique unique de rajeunissement naturel basée sur le double héritage des traditions de massage slave et occidental, effectue, pendant une heure, une centaine de mouvements différents qui sont, chacun, destinés à réveiller les muscles et les cellules du visage, favorisant ainsi les échanges sanguins et la production naturelle de collagène. Bella travaille autant avec ses doigts qu’avec la paume de ses mains ou ses avant-bras. C’est une véritable chorégraphie dont chaque geste correspond soit à un drainage lymphatique, à un palper-rouler, à une pression, une caresse, une détente, un point spécifique. 

 

Avec Bella, passionnée de beauté et de bien-être, c’est une danse, une arabesque, une offrande que vous faites à votre peau, tant elle aime son métier. Et surtout chez Bella Labèque, le grand luxe est que c’est Bella en personne qui vous masse. 

 

Sa méthode, dont je connais les bienfaits depuis longtemps, est, non seulement une merveille de douceur et de relaxation, mais, dès la première séance, vous ressortez de son institut avec l’épiderme “repulpé’’, pratiquement sculpté, et surtout dix ans de moins ! Vous n’avez qu’une envie, y retourner régulièrement. D’ailleurs, de nombreuses stars, dont Bella gardent secrètement l’identité, fréquentent son institut. 

 

Les massages anti-rides du visage de Bella Labèque ont de nombreux bienfaits :

  • Ils raffermissent la peau 

  • Ils reconstruisent l’élasticité du derme

  • Ils améliorent la fermeté de la structure musculaire

  • Ils relancent le métabolisme cellulaire

  • Ils débarrassent les cellules mortes

  • Ils luttent contre la couperose et la déshydratation

  • Ils donnent un effet sculptant et liftant

  • Ils réduisent les gonflements

  • Ils libèrent les tensions

  • Ils stimulent la peau en profondeur

  • Ils améliorent les contours du visage

  • Ils atténuent les rides

  • Ils tonifient la peau, la rendent plus ferme et lui donnent bonne mine

     

Maintenant que j'habite à Saint-Tropez, la première chose que je fais dès que je programme un séjour à Paris est de prendre rendez-vous chez Bella qui sait redonner immédiatement un éclat à mon visage, et également chez Dimitri Goldobine, un coiffeur d’origine russe que j’ai connu par son intermédiaire. Les deux sont mon sésame beauté qui m’aident à vieillir naturellement. En effet, je refuse de céder aux sirènes du Botox qui rend, à la longue, la peau des femmes cireuses. Vieillir, pour moi, ne veut pas dire courir après ma jeunesse en accumulant les opérations de chirurgie que j’ai du mal à nommer esthétiques tant je vois les ravages sur des centaines de personnes. Vouloir ressembler aux petites jeunes en ayant la peau lisse, qui ne correspond plus au reste du corps, est un leurre égocentrique et quelque peu illusoire. Je préfère être, à mon tour, dans la transmission et remercier le divin d’être toujours vivante. J’ai perdu tant d’amis jeunes. En revanche, je prends plaisir à m’entretenir physiquement et à entretenir mon mental en apprenant, minimum, une chose chaque jour. J’aime aussi ma capacité à m’émerveiller, après mes séances d’écriture, devant la nature et la mer. C’est ce qui m’apporte mon équilibre et ma liberté. Avancer dans ma vie est une acceptation qui me permet de jouir de chaque moment et à chaque âge. C’est ainsi que j’arrive à rester jeune de corps et d’esprit ! 

 

Sylvie Bourgeois Harel

Institut Bella Labèque. 70 rue Vaneau. 75007 Paris. Tel : 0662544942

BELLA LABÈQUE, LA REINE DES MASSAGES ANTI-RIDES DU VISAGE
BELLA LABÈQUE, LA REINE DES MASSAGES ANTI-RIDES DU VISAGE
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Anorexie adulte, comment j'ai accepté

de me faire soigner et de guérir

Enfant, je ne mangeais rien, excepté des crêpes, des pâtes et des tartines de pain beurrées avec du miel ou de la confiture rouge, je ne sais pas pourquoi mais il fallait vraiment qu’elle soit rouge, d’ailleurs encore aujourd’hui, je ne mange que de la confiture rouge, plus exactement de la confiture de framboises épépinées, ce qui rendait folle ma mère, et je la comprends, quand ma petite chatte Cécile refuse de manger les bonnes carottes et courgettes que je lui prépare, je suis triste et inquiète qu’elle n’ait pas sa dose de vitamines et de sels minéraux.

 

Je me souviens qu’un dimanche matin, je devais avoir 8 ans, au petit déjeuner, ma maman m’a servi mon assiette de soupe que je refusais d’avaler depuis trois jours. Ça n’a rien changé excepté que ce jour-là, je n’avais pas eu droit à mon bol de chocolat chaud avec mes tartines de miel et de confiture rouge, et que cela m’avait marquée au point de me le remémorer aujourd’hui.  

 

À cette époque, on ne parlait pas encore d’anorexie. Anorexique, je devais certainement l’être enfant. Anorexique, je le suis devenue adulte. À 33 ans. À la mort de mon père et de celle de ma mère, neuf mois plus tard. Je faisais trois heures de sport par jour. Beaucoup de cardio en salle pour sécher comme disent les sportifs. Et aussi du vélo, du tennis, du cheval. Je me levais très tôt. Je courais 45 minutes chaque matin, où que je sois. Quand j’étais à l’étranger, je découvrais les villes grâce à mes footings. Je me pesais matin et soir. Pour devenir de plus en plus légère. J’avais une balance électronique très précise. Je voyageais toujours avec. Il m’était impossible de ne  pas me peser. Si je l’oubliais, j’allais immédiatement m’en acheter une autre. J’étais toute maigre, mais ça ne me suffisait jamais, il fallait toujours que je perde quelques grammes. Je ne mangeais rien, excepté des œufs durs, du blanc de poulet, du saumon fumé, des courgettes avec des carottes, les mêmes que Cécile refuse d’avaler, et des pommes ou des framboises.

 

Toute la journée, je pensais à ce que je n’allais pas manger. J’organisais mon emploi du temps en fonction des repas que je ne prenais pas. Paradoxalement, j’avais énormément d’énergie. Et quand je passais à table avec des amis, j’étais fière de ne pas me précipiter sur la nourriture. Je trouvais vulgaire d’avoir faim. Je me croyais être un elfe qui n’a besoin de rien. J’étais un esprit aérien, supérieur, qui ne se vautre pas dans la nourriture terrestre. Mes nourritures étaient célestes. Quand mes amis ou mon amoureux me disaient que j’étais trop maigre et s’inquiétaient que je ne mange rien, je riais aux éclats et leur répondais dans un grand sourire que je me nourrissais de livres et de mots.

 

Cela a duré pendant six années. Un après-midi, une jeune amie, Irina, que j’avais invitée à passer quelques jours avec moi à Saint-Tropez, hélas, elle s’est suicidée un an plus tard, peut-être avait-elle vu dans le côté mortuaire de mon anorexie sa propre mort qu’elle a désiré affronter avant l’heure, m’a expliqué sur la plage de Pampelonne que j’allais perdre mes cheveux et mes dents, et m’a conseillée de voir un grand professeur en endocrinologie chez qui elle faisait son internat de médecine.

 

Mes dents, mes cheveux, ça m’a fait peur ! J’ai pris rendez-vous. Après la consultation, ce professeur m’a téléphoné le soir-même pour me dire que je l’avais ému, qu’il était tombé amoureux et qu’il allait me guérir car il désirait m’épouser. J’ai accepté de me faire hospitaliser. On m’a fait des tas d’examens,IRM, scanners, prises de sang toutes les 4 heures après avoir avalé un médicament qui me faisait tomber violemment et profondément dans les pommes, afin d’effectuer un dosage hormonal très précis.

 

La veille de mon départ, ce grand professeur d’endocrinologie m’a enfermée dans son bureau et a essayé de m’embrasser avec ses mains et sa langue partout à me serrer très fort dans ses bras. J’ai refusé ses baisers. Je disais non, non, épuisée par les chutes de tensions dues aux médicaments et prises de sang qui m’avaient fait m’évanouir six fois en 24 heures. Il a fini par ouvrir la porte.

 

Le lendemain, il a fait venir dans ma chambre tous ses collègues, chacun leur tour, des grands professeurs de médecine dans leur spécialité qui m’ont expliqué l’importance de la nourriture pour ma santé, ma vitalité, mais aussi pour mon cerveau. J’ai accepté un protocole de soins à savoir avaler des médicaments qui allaient m’ouvrir l’appétit, prendre cinq repas par jour, et venir chaque semaine à l’hôpital pour recevoir une piqûre censée me rééquilibrer au niveau hormonal. J’ai juste demandé à changer de médecin. Sans donner d’explications.

 

J’ai accepté de déjeuner avec mon beau professeur pour lui dire merci car il m’a guérie. Mon beau professeur a pleuré. Parce qu’il était vraiment beau en plus ce couillon. Ses infirmières l’admiraient. Elles sont d’ailleurs toutes venues dans ma chambre voir la tête de celle qui avait fait chavirer le coeur du grand et beau professeur intimidant et pas commode. Je lui ai dit lui adieu. Et aussi que je ne l’embrasserai jamais. Il s’est excusé et m’a expliqué qu’il était sincèrement tombé amoureux de moi. Que cela ne lui était pas arrivé depuis la rencontre avec sa femme, il y a trente ans. Je ne lui en ai pas voulu. Je comprends qu’on puisse m’aimer. J’étais même flattée de sa déclaration. Et puis j’étais beaucoup dans la séduction, pas dans la consommation, mais dans la séduction oui, c’était un peu ma bouée de secours.

 

Au bout de quelques mois, j’ai retrouvé mon poids normal. Un miracle s’est produit. Moi qui n’ai jamais désiré écrire de livre, qui n’en ai même jamais eu l’idée, j’ai écrit  mon premier roman en quatre semaines. Des mots, des maux aussi, coincés dans mon cerveau qui ne pensait qu’à la nourriture que je n’allais pas manger, se sont mis à sortir comme par magie. À une rapidité fulgurante. Dans une urgence absolue. Le jour, la nuit, je n’arrêtais pas d’écrire. Je parlais d’amour, de joie, de vie, de sexe aussi.

 

Depuis, plusieurs éditeurs m’ont demandé d’écrire sur l’anorexie. Je le ferai peut-être un jour. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, je n’ai plus de troubles alimentaires. Plus aucun. J’ai retrouvé ma morphologie de mes 18 ans. Je m’intéresse à la qualité de la nourriture. J’ai créé une association Avec Sylvie on sème pour la vie, destinée à la lutte pour la préservation des semences reproductibles, drôle de paradoxe pour moi qui ai décidé de ne pas me reproduire. Je choisis les meilleurs produits, rien d’industriel bien sûr, et quand je vais au restaurant, je vais chez les chefs en qui j’ai confiance, qui se fournissent localement avec des légumes qui ont poussé sans pesticides, ni produits chimiques. 

 

Et chaque fois que je me régale avec ma soupe de légumes faite maison, je pense à ma petite maman chérie et lui envoie mille baisers au ciel, elle doit être si contente de me voir enfin avaler ma soupe avec autant de plaisir et un si bon appétit.

 

Sylvie Bourgeois Harel

 

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